Une cartographie personnelle et sensible

 

 


 

Première rencontre avec les étudiant·es pour l’équipe de MOBILES et première rencontre des étudiant·es avec ce qui deviendra leur carte collective de Lyon. Comme expérimenté lors de l’étude exploratoire, l’atelier 1 se déroule entièrement autours d’une grande carte imprimée de Lyon sur laquelle les participant·es viennent localiser des lieux, des expériences spatialement ancrées. Pour aborder ces lieux multiples, variés, subjectifs, plusieurs activités sont proposées aux participant·es pour les faire s’exprimer en français sur leur expérience des lieux.

 

 

Activité 1 : En amont de l’atelier 1 il a été demandé aux étudiant·es de prendre 3 photos de lieux lyonnais « cool » et 3 de lieux « pas cool » en associant au maximum 5 tag pour chaque photo et de nous les envoyer. Ces photos ainsi imprimées ont été distribuées aléatoirement à des participant·es lors de l’atelier et replacées collectivement sur un spectre de « coolitude ». La continuité du spectre comparé à la binarité de la classification initiale (cool ou pas cool) a permis de faire émerger des discussions et des négociations entre les étudiant·es quant à la « coolitude » d’un lieu. Ces lieux ainsi classés en terme de coolitude et représentés par des gommettes verte (cool), orange (médium), rouge (pas cool) ont ensuite été localisés sur la grande carte collective.

 

 

Activité 2 : Comment rendre compte et partager des expériences sensibles et subjectives au sein d’un collectif ? Pour répondre à cette question, plusieurs sous-activités ont été réalisées et centrées cette fois plus sur les individus. Il a été demandé aux étudiant·es d’utiliser des gommettes personnelles attribuées au début de l’atelier pour localiser leur domicile ainsi qu’un lieu « qu’elle·il pense être la·le seul·e à connaître à Lyon » et d’expliquer au reste du groupe ce dont il s’agit. Pour aborder ces lieux et ces expériences spatiales des étudiant·es dans leur dimension sensible, une boîte à objets (voir la photo) a été mise à disposition des participant·es en leur demandant de se saisir d’objet qui leur fait penser à un lieu ou à une expérience d’un lieu et de venir le placer sur la carte pour l’expliciter plus tard au reste du groupe. Les objets de la boîte sciemment non figuratifs ont pour but de faire émerger des expériences et des perceptions sensibles de l’espace et des lieux.

Vers l’atelier 2 : En vue de la préparation du second atelier qui porte sur les parcours et les trajets reliant ces différents lieux, il a été demandé aux étudiant·es de renseigner 2 trajets « habituels, quotidiens » et 2 trajets plus « exceptionnels, inhabituels ». Pour se faire, les étudiant·es avaient à disposition un carnet de bord numérique mis en place par l’équipe MOBILES via un (géo)questionnaire réalisé sur l’outil Survey 123 et dans lequel elle·il·s pouvaient renseigner ces parcours.